LE SACRE DE NAPOLÉON

Cet tableau Le sacre de Napoléon est peint par Jacques Louis David, 1808. musée du Louvre, Paris.

Le 2 décembre de 1084, Napoléon se fait sacrer empereur sous le nom de Napoléon Ier: après avoir été oint par le pape Pie VII, il se couronne puis couronne son épouse Joséphine. Après son sacre, Napoléon se comporte comme un roi. Ainsi, il crée une cour autour de lui et une nouvelle noblesse avec des titres.

Le peintre a été chargé par Napoléon d'immortaliser la cérémonie du sacre. Achevée en 1808, son oeuvre représente le couronnement de l'impératrice par Napoléon. L'artiste a cherché à rendre compte de la cérémonie tout en rendant gloire à l'empereur.

Par cette allégorie, le peintre cherche à montrer l'union des Français autour de l'empereur. En réalité, les sœurs Bonaparte avaient refusé de tenir le manteau de Joséphine. Ce tableau marque également la fin du néo-classicisme , la primauté du réalisme et de la liberté de l'artiste par rapport  au genre historique.

LE SERMENT DU JEU DE PAUME

Cet tableau est le serment du jeu de paume, peint par Jacques Louis David. Musée Carnavalet, Paris.

Le serment du jeu de paume c'était un compromis d'union présenté le 20 juin 1789 entre les 578 députés du tiers état pour ne pas se séparer jusqu'à doter la France d'une Constitution, en faisant face sous les pressions du roi de la France Luis XVI.

" L'Assemblée nationale arrête que tous les membres de cette Assemblée prêteront, à l'instant, serment solennel de ne jamais se séparer et de se rassembler partout où les circonstances l'exigeront jusqu' à ce que la Constitution du royaume soit ètablie". (Serment prêté par les députés du tiers état proclamés Assemblée Nationale)

Ils sont finalement rejoints par les députés des autres ordres avec lesquels ils forment l' Assemblée Nationale Constituante. La monarchie absolue n' existe plus: ce sont les notables qui l'ont abattue. Dont sera issue l'abolition de la féodalité ( 4 août 1789), la déclaration des droits de l'homme et du citoyen ( 26 août 1789), et les grands principes de la constitution ( 1791).

Olympe de Gouges

Olympe de Gouges est née dans Montauban, dans une localité du sud-ouest de la France, le 7 mai 1748. Une auteur de la ' Déclaration de Droits de la Femme et de la Citadine ' en 1791, elle a aussi été écrivain et une philosophe politique française. La prise de la Bastille a marqué le 14 juillet 1789, la fin du Ancien Régime en France et en toute Europe. Mais, malgré les principes illustrés qui guidaient la Révolution, il  n'a pas supposé de nouvelle ère de liberté et d'égalité pour les femmes.

Sa défense des Girondinos, après que ceux-ci étaient éliminés de la scène politique en juin 1793, lui a valu d'être arrêtée en août 1793 sous l'accusation d'être l'auteur d'un cartel en faveur de ceux-ci. Le 2 novembre 1793 Olympe a été portée devant le tribunal révolutionnaire sans pouvoir disposer d'avocat Se a défendre avec valeur et intelligence dans un jugement qu'il l'a condamnée à une mort pour avoir défendu un état fédéré, conformément aux principes girondinos. Elle a été guillotinée le lendemain, le 3 novembre 1793.

Ses travaux ont profondément été féministes et révolutionnaires. Il s'est occupé de la défense de l'éducation féminine, de la participation politique et le vote de la femme ainsi que la pleine égalité à l'intérieur de la famille et dans l'église. Elle a défendu l'égalité entre l'homme et la femme dans tous les aspects de la vie publique et privée. En incluant l'égalité de l'homme dans le droit de vote, dans l'accès au travail public, à parler en public des sujets politiques, à accéder à la vie politique, à posséder et à contrôler des propriétés, à se ranger part de l'armée; même à l'égalité fiscale ainsi que le droit à l'éducation et à l'égalité de pouvoir dans le domaine familier.

Olympe de Gouges comme beaucoup d'autres femmes, a eu à faire face au rejet dans qu'est encadrée une grande dépêche de l'histoire européenne. Elle a subi une grande persécution et un grand discrédit pour entendre ses théories avancées politiques outre la réalité sociale. Il est tombé dans l'oubli le plus intentionné de la part de l'histoire française le long du XIXe siècle, où l'intellectualité dénommée ne pouvait pas accepter le rôle théorique de cette femme dans une défense du monde féminin, et par ses mesures nouvelles et progressistes sur le champ social pour favoriser aux classes les plus défavorisées.

Seulement à partir d'une moitié du XXe siècle, on reconnaît Olympe comme l'une des grandes figures humanistes de la révolution française de fins du XVIIIe siècle.